A toi l’enfant écoute bien avec ton cœur
Ce que tu ne dois jamais oublier.
Quand ton père relève d’une main douce
Une boucle de cheveux de ton front
Pour y déposer un tendre baiser sur la tempe.
Quand arrive le soir,
Qu’il te prend sur ses genoux
Pour te conter une histoire avant
De te mettre au lit et de te bercer,
Cet homme si doux,
T’aime de tout son cœur.
Toi enfant pense que tu as bien de la chance
De connaître si belles choses.
Pense alors et prie avant de t’endormir
Aux enfants qui n’ont ni père, ni mère,
Ni baisers, ni histoires.
Enfant grandissant pense à la reconnaissance,
Reconnaissance envers cet homme
Qui t’a tant donné
Et jamais rien réclamé,
Qu’obéissance et amour.
N’as-tu jamais ressentis un frisson traversant ton cœur,
Comme un besoin de te blottir contre lui
Quand tu sentais son cœur battre près de ta poitrine.
C’est que, à vous deux vous ne formez qu’un.
Vous deux portez le même nom,
Tu lui ressemble à ce père que tu chéri.
Sa vie est tienne, il se dépouille pour t’enrichir,
Il t’a donné peu à peu sa jeunesse.
Si bien que plus tard,
Lorsque tu seras fort, ce vieil ami aux cheveux blanchis,
Affaibli par les ans et le travail sera toujours ton père.
Et si alors tu ne le soutiens pas de ton épaule
Tu seras comme un misérable
Qui refuse de lui donner à ton tour l’amour.
Amour qu’il t’a donné étant enfant
Et de ce fait payer ta dette envers lui.
Aussi, sache que le meilleur est de payer
Chaque jour ce que l’on doit aux autres.
Et lorsque le soir viendra
Tu lui souriras en un rêve joyeux
Sa peine en sera déjà moins souffrance.
Et tu l’embrasseras tout doucement en lui disant
Bonsoir, je te remercie et t’aime papa.
Remercie chaque jour ce père,
Pour l’amour qu’il te donne.
un hommage aux parents