PERSONNE CONNUES NES A ROUEN
Jean Lecanuet, homme politique, né en 1920
Jacques Rivette, réalisateur, scénariste, né le 1er mars 1928
Patrick Herr, homme politique, né en 1945
Anny Duperey, actrice et romancière, née en 1947
Raynald Denoueix, Entraineur de Football, né le 14 Mai 1948
François Hollande, homme politique, né le 12 août 1954
Élise Lucet, journaliste née le 30 mai 1963
Damien Top né le 13 juillet 1963 ténor, musicologue et chef d'orchestre, fondateur du Festival international Albert-Roussel.
Philippe Torreton, né en 1965, acteur
Karin Viard, actrice, née le 24 janvier 1966
Estelle Lefébure, mannequin, née le 11 mai 1966
Stéphane Caron, nageur, né le 1er juillet 1966
David Trezeguet, footballeur, né le 15 octobre 1977
Olivier Saladin, comédien
Locutions
« Aller à Rouen » signifie être sifflé en jargon de comédiens (le public de Rouen avait la réputation d’être redoutablement exigeant).
« Boire à tire-la-Rigault », l'histoire de cette expression rouennaise réside dans le fait que l'évêque Eudes Rigaud (orthographe incertaine) avait fait fondre une cloche énorme que l'on plaça dans la tour Saint-Romain de la cathédrale de Rouen. On donnait à boire à volonté aux hommes qui faisaient sonner cette cloche, d'où l'expression « boire à tire-la-Rigault ».
Citations ;)
Amis ! c'est donc Rouen, la ville aux vieilles rues,
Aux vieilles tours, débris des races disparues
La ville aux cent clochers carillonnant dans l'air
Le Rouen des châteaux, des hôtels, des bastilles
Dont le front hérissé de flèches et d'aiguilles
Déchire incessamment les brumes de la mer »
Victor Hugo, Les Feuilles d'automne
Héraldique
Blason de RouenArmes de la ville de Rouen :
« De gueules à l'agneau pascal d'argent, la tête nimbée et contournée, portant une bannerette du même chargée d'une croisette d'or, au chef cousu d'azur semé de trois fleurs de lys d'or. »
Monuments et lieux touristiques
Patrimoine
Le Palais de Justice de RouenRouen est classée ville d’art et d’histoire.
Victor Hugo l'avait surnommée « la ville aux cent clochers » et Stendhal « l'Athènes du gothique ». De nombreux édifices ont été endommagés par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale mais il reste heureusement de nombreux bâtiments remarquables, religieux ou non.
La cathédrale Notre-Dame, d'architecture gothique, inspira particulièrement Claude Monet. Elle possède, à la croisée du transept, une « tour-lanterne » surmontée d’une flèche en fonte qui culmine à 151 mètres de hauteur (la plus haute de France). La façade occidentale est encadrée de deux tours, la tour Saint-Romain et la Tour de Beurre édifiée avec l’argent des indulgences de carême : celle-ci est un chef-d’œuvre du gothique flamboyant.
Toute l’histoire du vitrail du XIIIe siècle à nos jours peut se lire à l'intérieur de l’église. Dans le chœur se trouvent quelques sépultures des anciens ducs de Normandie comme celle de Rollon, le fondateur du duché, et celle de Richard Cœur de Lion, qui aimait tant la ville et fit déposer son cœur dans la cathédrale après sa mort. Claude Monet l’a immortalisée dans la série des « Cathédrales ».
L'abbatiale Saint-Ouen est de style gothique rayonnant. Anciennement « abbaye de Saint-Ouen », elle fut l’un des monastères bénédictins les plus puissants de Normandie. Les travaux commencés en 1318 ont été ralentis par la guerre de Cent Ans et furent achevés au XVe siècle. Après la Révolution, la municipalité s'installe dans l'ancien dortoir des moines. L'abbatiale qui mesure 137 mètres de long sous 33 mètres de voûtes, jouxte l’actuel Hôtel de ville. Elle abrite les magnifiques grandes orgues du facteur romantique Aristide Cavaillé-Coll.
L'église Saint-Maclou est un joyau de l’art gothique flamboyant construit entre 1437 et 1517. Elle possède un portail à cinq porches ornés de magnifiques portes en bois sculptées datant de la Renaissance. Tout proche, l’aître Saint-Maclou est un lieu étrange et exceptionnel. Son histoire remonte à la Grande Peste noire de 1348 qui tua une grande partie de la population. L'aître servit d’ossuaire. Aujourd’hui, l’ensemble abrite l’École régionale des Beaux-Arts et le service du Patrimoine.
Le palais de Justice est une des plus importantes réalisations de l’architecture gothique civile de la fin du Moyen Âge. L’édifice abritait auparavant le parlement de Normandie. Il serait l’œuvre de Rouland Le Roux. Il fut ravagé en 1944 et est actuellement en cours de restauration.
La Maison sublime est le plus ancien Monument juif d'Europe. C'est la seule Yeshiva (école de la Torah) médiévale au monde qui ait été conservée. Elle se trouve sous la cour d'honneur du palais de Justice.
RouenLe Gros Horloge est une horloge astronomique du XIVe siècle, située dans une construction qui enjambe la rue du Gros Horloge et intègre un beffroi et une arche Renaissance. Sur le double écran, l'aiguille unique pointe l’heure. Il apparaît aussi un « semainier » et les phases de la lune sont indiquées dans l'œil-de-bœuf supérieur. L’agneau pascal, représenté au centre de l'arcade, symbolise les armes de la ville. À voir aussi, sur la face droite du Gros Horloge, des anges gravés sur la pierre, dont un qui est à l’envers, signe de mécontentement des ouvriers lors de la construction de l’horloge.
L’église Sainte-Jeanne d’Arc a été élevée sur le lieu même du martyre. Cette église moderne, édifiée par Louis Arretche en 1979, a une triple vocation : c’est à la fois une église pour honorer sainte Jeanne d’Arc, un mémorial civil pour commémorer l’héroïne et un lieu de conservation des vitraux de l'ancienne église Saint-Vincent, détruite en 1944.
L’Hôtel de Bourgtheroulde est un magnifique hôtel particulier qui présente les influences conjointes du gothique flamboyant et de la Renaissance.
Il fut bâti dans la première moitié du XVIe siècle par Guillaume Le Roux, conseiller de l’Échiquier de Normandie et seigneur de Bourgtheroulde. Il a été vendu en décembre 2006 pour devenir courant 2008 le premier grand hôtel de luxe de la ville.
Le Bureau des Finances construit de 1509 à 1540 à la demande du cardinal Georges d'Amboise est le plus ancien monument Renaissance subsistant à Rouen. Il a eu la chance de ne pas trop souffrir des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, contrairement à de nombreux autres bâtiments. Cet édifice est occupé depuis 1959 par l’office de tourisme de Rouen.
La place du Vieux Marché fut le théâtre, en pleine guerre de Cent Ans, du bûcher de Jeanne d’Arc, brûlée vive le 30 mai 1431. Une grande croix a été élevée à l’endroit du bûcher. Au milieu de la place, les vestiges de l’église Saint-Sauveur ont été dégagés.
Le Donjon ou Tour Jeanne d'Arc faisait partie du château construit en 1204 par Philippe Auguste. C’est dans ce château que Jeanne d’Arc fut emprisonnée et que se déroula son procès.
L’ancienne église Saint-Laurent, de style
La vieille ville
Place du Vieux-MarchéLa ville est également remarquable pour la diversité et la richesse de son tissu urbain : on y trouve des maisons appartenant à des époques variées, depuis le XIVe siècle jusqu'à l'époque contemporaine. Rouen est ainsi une des villes les plus hétérogènes de France du point de vue architectural : hétérogénéité des époques donc, mais aussi des matériaux (les pans de bois, mais aussi la pierre, ou le béton pour les immeubles de la reconstruction), des formes ou des couleurs. À l'opposé de certaines villes classiques comme Bordeaux ou Nancy, Rouen incarna d'ailleurs le modèle de la ville romantique, célébré par Victor Hugo dans un célèbre poème (in Les Feuilles d’automne).
Cette variété aurait pu être mise à mal par les importantes destructions de la Seconde Guerre mondiale, qui entraînèrent la disparition de quartiers qui étaient parmi les plus appréciés des touristes avant-guerre. Dans l'ensemble, la reconstruction respecte pourtant les particularités de la vieille ville et, sans recourir au pastiche, tente de proposer une certaine irrégularité des tracés et des formes.
Aujourd'hui la ville conserve près de 2000 maisons à pan de bois dont un millier ont déjà été restaurées : les rues du Gros-Horloge, Saint-Romain, Damiette ou Eau-de-Robec sont de ce point de vue tout à fait remarquables. Moins restaurés mais aussi moins fréquentés par les touristes, les quartiers Saint-Vivien ou Beauvoisine méritent également le détour.
Le port
Depuis le Moyen Âge, et même avant, le port constitue une part prépondérante de l’activité de la ville en raison de sa situation stratégique entre Paris et la mer dont les marées y sont encore perceptibles.
Bien qu’il soit à 80 km par bateau de l’estuaire (6 heures de navigation), le port est à la fois fluvial et maritime car capable de recevoir des navires très importants (jusqu’à 280 m de long et 150 000 tonnes). En aval, les ponts sur la Seine dégagent en effet un tirant d’air de 50 mètres tandis que des dragages permanents maintiennent un tirant d’eau de 10 mètres minimum.
Il est à noter que l’effet des marées est sensible à Rouen.
Tous tonnages confondus, Rouen n’est que le 28e port européen et le 5e français, derrière Marseille (3e européen), Le Havre (5e), Dunkerque (13e), Saint-Nazaire (18e), mais c’est le 1er port européen pour les céréales, le 1er français pour la farine et les engrais. Le trafic pétrolier est bien moindre que celui du Havre, mais non négligeable en raison de la proximité de la raffinerie de Petit-Couronne.
Enfin, les plus grands voiliers du monde se rassemblent à Rouen tous les 4 à 5 ans. Cet événement a été baptisé Voiles de la liberté en 1989, Armada de la liberté en 1994 et Armada du siècle en 1999 environ six millions de visiteurs. La dernière édition, Armada Rouen 2003 en juillet 2003 a accueilli cinquante navires, six mille marins de vingt nationalités différentes, dix millions de visiteurs, des dizaines de manifestations et d’animations…Prochaine édition en 2008.
Les ponts
Le pont Gustave-Flaubert, actuellement en constructionTous les ponts entre Rouen (pont de Normandie, pont de Tancarville, pont de Brotonne) et la mer peuvent laisser passer des navires de fort tonnage.
Les premiers ponts remontent au IXe siècle. Ils furent reconstruits plusieurs fois, particulièrement après les dynamitages et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Il existait avant guerre un pont transbordeur.
Rouen est la première ville où les ponts empêchent ces navires de remonter la Seine plus haut. Ils permettent cependant le passage des caboteurs fluviomaritimes qui desservent les ports de Limay et de Gennevilliers.
Ces ponts sont, de l’aval vers l’amont :
Pont Gustave-Flaubert (en construction), pont levant ;
Pont Guillaume-le-Conquérant ;
Pont Jeanne-d’Arc ;
Pont Boieldieu ;
Pont Pierre-Corneille, passe sur l’île Lacroix ;
Pont Mathilde, passe au-dessus de l’île Lacroix ;
Viaduc d'Eauplet, dit Pont aux Anglais, au-dessus de l’île Lacroix.
Culture
Le Zénith de Rouen, de jour et de nuit.8 théâtres (capacité : de 80 à 1 200 places) ;
1 opéra (Opéra de Rouen / Haute Normandie) ;
5 cinémas (35 salles) ;
1 parc des expositions ;
7 bibliothèques ;
1 conservatoire
1 zénith ;
1 jardin des plantes avec serres (nombreuses expositions et conférences).
Tous les ans, depuis 1988, Rouen accueille le festival du cinéma nordique.
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PALAIS DE JUSTICE